3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 13:34

 

Pour me réveiller le matin, après mes weetabix, j’aime bien venir à la BnF comme ça.

 
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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 21:03

Aujourd'hui à la BnF…

 

Lundi. Difficile. Normal. Alors pour passer le temps, j’ai (presque) interviewé un agent de ma banque de salle, un de ces agents sans qui nous serions perdus, nous chercheurs, encore plus perdus que d’habitude :

 

- Do You BnF : Je vous remercie sincèrement d’avoir accepté de m’accorder un peu de temps, je sais que vous n’en avez pas beaucoup….

- Monsieur l’agent : Oui, c'est vrai. Je vois déjà trois chercheurs qui attendent, d’ailleurs, et qui commencent à tirer la gueule, alors dépêchez-vous s’il vous plaît.


- DYB : Ok, je serai bref.  Pourriez-vous nous dire en quelques mots en quoi consiste votre métier ?

- MLA.: C'est très simple, et à la fois assez compliqué. Pour l’instant, par exemple, je suis en banque de salle. J’accueille donc le public, vous quoi, au comptoir et je vous fournis les ouvrages que vous avez commandés sur le système de réservation. Grâce à votre carte, je peux voir très vite si vous avez des ouvrages ou d’autres documents en attente, et quel est leur état : « arrivé », « en cours », « en suspens »…


- DYB : Et pourquoi dites-vous que ça peut être plus compliqué ?

- MLA : Eh bé ! DUMI ["Dans Un Monde Idéal", note de DYB], tout se passe bien. Je repère la place, je vais chercher les livres dans le casier, je vous les donne et vous partez bosser. Mais en vrai, ça peut se corser. Imaginons que vous ayez emprunté un ouvrage précieux, par exemple, ou très vieux. Vous êtes alors « à placer » sur mon écran. Va falloir que je vous attribue une place « hémicycle » pour que vous le consultiez là devant, tout près de moi, pour que je puisse voir si vous le maltraitez ou quoi. Souvent, aussi, les livres que vous avez demandés ne sont pas encore arrivés, ils sont « en cours ». Or, cet « en cours » peut recouvrir dans les faits des situations très diverses : votre livre est effectivement en chemin ; ou alors le TAD a merdé…


- DYB : …Je vous coupe : le « TAD » ? Nos lecteurs ne sont peut-être pas très au fait du vocabulaire interne…

- MLA : Renvoyez-les sur un glossaire, alors, j’ai pas vraiment le temps de refaire leur éducation à vos p’tits copains, là. Donc, je disais : le TAD a merdé (dans ce cas, inspection au cimetière du TAD nécessaire, mais aucune garantie de succès) ; ou encore, le livre est manquant et il n’arrivera jamais. Mais ça, je ne le saurai que lorsque vous serez venu cinq fois me voir en protestant que vous n’avez toujours rien, et je verrai alors qu’il y a un problème…Sauf si vous ne venez jamais, ce qui arrive aussi : vous commandez et puis…pouf ! rien du tout, personne. Le soir, on retrouve dans les casiers des bouquins même pas ouverts par ces messieurs-dames de la cherche. Parce que faut bien reconnaître que parmi vous, les chercheurs, ya de jolis emmerdeurs et emmerdeuses, hein ? Surtout au moment de la sortie, le soir. C'est quand même pas compliqué de mettre de côté un livre ou deux, gentiment, quand on vous le demande. On a fait faire une voix off exprès pour ça, et en bilingue, même que Claudine a dû s’entraîner dix jours pour bien dire son texte en anglais. Mais non ! Messieurs les chercheurs, ils en font qu’à leur tête, et j’en ai un tas qui se ramène la bouche en cœur à 19h55 avec dix-huit livres à scanner, et pas les plus légers encore ! Et le code-barres à l’intérieur, en plus, et huit à prolonger pour le lendemain, siouplaît ! 


DYB : [un peu gêné] Oui, c'est vrai, vous avez raison, je comprends que ce soit difficile pour vous, mais vous savez, c'est pas évident de savoir tout de suite ce qu’on veut garder ou pas, le soir, il faut faire le tri, s’organiser, planifier le travail pour le lendemain…

MLA : Oui, ben justement ! J’vous trouve pas très efficaces, dans l’ensemble. Certains oui, ok, ils sont réglo. Un bouquin ou deux à garder, le reste en retour définitif, tout ça vers 19h, ça va. Mais d’autres ! A 19h59 encore en train de taper comme des fous, qu’on est obligés de vous mettre dehors. Mais vous avez pas de vie ou quoi ! Qu’est-ce que vous foutez à vous en aller à 20h ! Faut mieux s’organiser dans la vie, les gars, ho ! Et puis c'est pas tout, hein, parce que ya des chercheurs, vraiment, on dirait que c'est moi qu’y cherchent, non mais. Et que je te rouspète parce qu’on peut pas lui donner la place qu’il veut ! Et que je te me plains du soleil en salle N, et que je te veux une place avec Internet mais ça marche pas comment on fait pour se connecter, et qu’une demi-journée c'est pas assez…Des emmerdeurs, je vous dis ! Mais tiens, d’ailleurs…mais ouais, tiens ! MAIS OUAIS ! Je vous reconnais, vous, là. HO ! C'est vous qui demandez chaque jour les quinze bouquins règlementaires + les huit mises de côté de la veille + les commandes à domicile ! [DYB rougit, gêné, cherche la sortie] Je vous ai bien repéré, vous, depuis que vous avez fait venir dans la même semaine la moitié de l’encyclopédie Panckoucke. 80 exemplaires reliés cuir, ouais ! J’en ai fait rouler du chariot, cette semaine-là ! Si, si, pouvez pas nier. Et fallait que ça tombe sur moi ! Mais vous savez, hein ? Un livre, ça se lit, aussi, des fois, c'est pas que pour faire joli. Suffit pas de le mettre sur son bureau et de construire la cité des 4000 avec pour que ça infuse, garçon. Panckoucke, Panckoucke, j’te jure. Allez, allez, dégage maintenant, y’en a qui bossent ici, je t’ai assez vu.

 

[en hommage aux "anonymes de la BnF" qui bossent tous (ou presque) dur pour nous. La prochaine fois, promis, je rends mes livres à 19h20]

 

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1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 07:41

Aujourd'hui à la BnF...

 

Rien, c'est dimanche.

 

Profitez-en pour faire du sport, mais du sport BnF, c'est plus sympa.

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31 juillet 2010 6 31 /07 /juillet /2010 09:50

Aujourd'hui à la BnF...

 

Le samedi, c'est photographie.

 

Le week-end approche et demain dimanche tu pourras travailler chez toi. Bonheur. Alors, pour fêter ça, j'ai décidé de lancer le premier concours photo Do you BnF.

 

Deux concours en un, en fait :

 

1. Déterminer d'où a été prise la photo ci-dessous, ce qui ne devrait pas être difficile pour les vrais habitués ;

 

2. Vous exhorter à prendre vous-aussi des photos volées (car Dieu BnF est iconoclaste, attention, mais c'est une bonne occasion de voir s'il existe). La plus belle / bizarre / balèze aura droit à une publication en lettres d'or sur le blog + un Magnum au choix au Café des temps perdus, c'est moi qui régale. Rendez-vous samedi prochain pour le verdict.

 

concours1-copie-1.jpg

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 09:35

Aujourd'hui à la BnF…

 

J’ai découvert la lutte des places. Comme toute marchandise rare et demandée, les places en Rez-de-Jardin sont chères. Il paraît que c'est normal. Leur valeur varie cependant en fonction de plusieurs paramètres. Tentons donc une petite typologie rapide.

 

La place en or. C'est celle que tu as réservée depuis chez toi, à plat sur ton sofa, tout début juillet (parce que tu partais en vacances jusqu’au 18, veinard) pour le 19 juillet 14h (c'est un lundi). Elle est à toi, valeur refuge, personne ne pourra te la prendre (sauf, évidemment, si tu arrives à 14h31…oui, c'est 30 minutes de battement maxi maintenant, n’oublie pas).

 

La place réglo. C'est celle du chercheur lambda, honnête et travailleur. Consciencieux (en un seul mot), c'est celui qui arrive avant l’ouverture. 8h55 sur l’esplanade, entrée Ouest : il attend, le nez au vent, que Dieu BnF l’accueille en son édifice. S’il ne s’est pas trop mal débrouillé, il arrivera, après vestiaire, vers 9h04 devant sa banque d’accueil préférée et obtiendra une place, mais pas dans la salle de lecture qu’il visait au départ.

 

La place de raccroc. Tu t’es levé tard, c'est normal, hier tu as eu ta « sortie-semaine » du mois (celle que tu fais un soir en semaine, exception que tu ne t’autorises que très rarement car tu veux rester productif). Il est donc 9h30 à ta montre. Eh ! merde …C'est foutu pour une place réglo maintenant. Tant pis, je contourne. A 10h04, à plat sur ton sofa, tu es sur le site d'identification du Rez-de-Jardin, prêt à clavibondir. 10h05 ! Pif-paf connexion agenda choix de la salle idoine veuillez préciser votre heure d'arrivée disons douze heures pour être sûr réserver confirmation…ça y est !  Ta place raccroc vient de se transformer en place en or. Nickel. 

 

La place surprise. L’alchimie susmentionnée n’a pas fonctionné pour toi. Dommage. Tu te retrouves avec une place demi-journée. En langue BnF, cela veut dire qu’à partir de 14h, tu n’es plus protégé. Ta place est à prendre, te voilà expendable. Tout dépendra alors de ton adversaire. Surprise ! C'est Sébastien Chabal qui a décidé de faire une thèse sur l’économie politique du poil aux îles Fidji. Tu lui laisses ta place, l’échine courbée, bouche en sourire, et tu passes au dernier paragraphe. Surprise ! C'est une gentille petite retraitée qui, comme tu le lui expliques patiemment, s’est trompée de place. Tu ne lui en veux pas, la pauvrette, et tu l’envoies en salle P.

 

La place virtuelle. Tu disposais d’une place en or pour 10h, mais tu arrives à 10h31, en sueur et suffoqué. Ta vespa n’a pas démarré et tu as dû te rabattre sur le métro et sur tes pieds. Par dépit, tu passes quand même ta carte sur le lecteur. Eurêka ! ça marche ! Who’s the boss, man ? Tu pénètres, en roi du pétrole, et rejoins ta banque de salle où tes livres t’attendent. « Ah, non. Désolé, Monsieur, mais vous n’avez pas de place attribuée. – Mais si, pourtant, la place U44, là-bas. – Non, non, vous n’avez pas de place et vous n’avez pas pu entrer – Ah bon ? Et moi, là, je suis quoi ? Virtuel ? Vous vous prenez pour Schrödinger ou quoi? – Je regrette, Monsieur, on ne vous trouve pas sur le système. – Le système ! Mais qu’est-ce que je fais moi alors ? - Eh ! bien, il faudrait ressortir et tenter d’avoir une nouvelle place. Mais je vous préviens, il n’y en a plus. – Ah. Ok. Très bien. Parfait. Ben moi, je m’en fous ! Je reste là. » Planté devant la banque, il réussit le hold-up : la présidente de salle accepte finalement de tenter une opération audacieuse : elle vérifie sur le système le statut de la place U44. Pas encore réattribuée. « - Voilà, Monsieur, vous êtes en U44, et tous vos ouvrages sont là ». La lutte des places sourit aux plus tenaces.

 

La place de la dernière chance. C'est la place que tu prends quand il n’y a plus rien. Elle demande une certaine familiarité avec le système informatique de réservation, mais ça s’apprend. Pour ma part, j’ai été initié par un ami passé grand maître ès arcanes BnF. Si donc tu te retrouves un jour confronté à un tourniquet fermé, garçon, tu peux toujours : 1. réserver une place « Audiovisuel et multimédia » ; 2. demander une place « Réserve » ou « Grand format » ; 3. en dernier recours, choper une place « Lecture et déficience visuelle », mais ça c'est moche.

 

La place Christophe Lemaitre. Enfin, si tout le monde est passé avant toi et que tu n’as vraiment plus de place, tu peux toujours tenter le 100 m L : profitant d’un bâillement du gardien, tu t’engouffres par la sortie entre les détecteurs, cours sans te retourner jusqu’en salle L, ralentis pour pas te faire remarquer, montes à l’étage des loges à microfilms, et tu attends que ça se passe.

 

Tu peux aussi rentrer chez toi ; on y est bien, tu verras.

 

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 11:50

Aujourd'hui à la BnF…

 

J’ai pu me promener en toute liberté dans le jardin central.

 

Non, je déconne. Dieu BnF a dit : le jardin doit rester « mystérieux et magique, inaccessible mais omniprésent ». Nonobstant, dans sa grande munificence, il nous autorise à le visiter virtuellement et à l'envi : entrez, vous aussi, dans l’Eden.

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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 06:43

Aujourd'hui à la BnF…

 

16h43. Alerte. Alerte. Fermeture automatique des portes. Incendie signalé dans l’hémisphère nord. 

 

Un mur d’aluminium s’avance lentement, titubant, il sort de la paroi juste avant le Café des Temps. Il rejoint en grinçant la vitre face à lui, coupant notre cher cloître en deux demi-rectangles, un demi-cloître nord et un demi-cloître sud.

 

Il se trouve que j’avais précisément choisi ce moment-là pour rejoindre quelques amis au Café du Temps perdu, pour le traditionnel allongé de l’après-midi (quatrième café de la journée). L'alarme nous y surprit, coupant de leur base certains d'entre nous, ceux qui travaillaient au Sud. Un mur d’aluminium se dressait désormais entre ma tasse vide et ma deuxième partie, laissée inachevée sur mon ordinateur en salle W. Et surtout NON SAUVEGARDEE !  Je me retrouvais donc au Nord, perdu, paniqué, imaginant déjà mon ordinateur calciné et mon travail envolé.

 

Que faire ? Personne ne s’affolait, faut croire qu’un incendie ça n’arrive jamais qu’aux autres. Le personnel de la bibliothèque lui-même restait sceptique, ou plutôt stoïque…enfin, apathique, quoi. Mais bordel ! On allait tout de même tous crever, et ma thèse avec, et notre avenir radieux, et la part précaire et vétérane de la recherche française…mais non ! Tout le monde restait zen. Cool. No stress. Dans le calme, on nous dirigea donc vers la sortie est, située à 248 mètres de mon ordinateur (j'ai en effet appris aujourd'hui, grâce à un camarade bien informé, que le jardin central mesure 190 mètres de long sur 58 de large. Etonnant). Au passage, les sorties de secours prévues à cet effet dans les salles de lecture semblaient complètement oubliées, ce qui rassure. Côté est, un chercheur allemand excédé osait s’énerver tout haut parce que le tourniquet refusait de le laisser échapper aux flammes : ses livres n’avaient pas été rendus, sortie donc interdite. Dieu BnF a dit : un chercheur ne quitte pas le navire qui brûle s’il n’a pas remis ses livres en magasin.

 

De mon côté, ivre  de thèse, je m'élançai, jouant des coudes et écrasant des pieds, tentant de remonter au plus vite vers le Haut-de-jardin. Mission : faire le tour du cloître façon Usain Bolt, le juste au corps en moins, des fois que l’entrée ouest ne fût pas encore condamnée. Penser à éviter les fumées asphyxiantes et les éventuelles plaques de béton dégringolées du plafond. Repérer l'ordi en vision infrarouge, arracher le verrou avec les dents et remonter dare-dare en apnée de combat. 24 secondes chrono. Copy that, garçon. J’étais prêt à bondir dans les flammes de l'enfer pour sauver ma deuxième partie. Jack sans peur, déterminé, je me sentais des ailes et j’étais ignifuge.

 

J'arrivai côté ouest ; silence. Rien à signaler. Nada. Flegmatiques, les gens continuaient leur train-train sans broncher et tout semblait normal. Je redescendis en salle W, interrogeai mon voisin (sans le torturer) : ils n’avaient rien entendu, rien vu, rien senti. Non seulement l’alarme n’était qu’une fausse alerte, mais en plus, elle n’avait été déclenchée que d’un seul côté de la bibliothèque.

 

Je me rassis, dépité mais heureux, caressai mon ordinateur, embrassai mon écran. J'étais bien. Et c'est donc confirmé : la BnF est un être paraplégique et pour y vivre, il vaut mieux être à l’ouest.


 

(NB: quelques discussions avec des camarades indigènes, présents ce jour-là, semblent indiquer qu'il existe autant de versions de ce petit évènement que de lecteurs présents pendant l'incendie avorté. N'hésitez donc pas à nous faire part de la vôtre) 

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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 20:24

Aujourd'hui, à la BnF…

 

J’ai rencontré notre dieu. Son nom est Dominique Perrault, grand architecte de l'univers. Ses voies sont impénétrables.

 

Dominique Perrault, comme tout bon dieu digne de ce nom, se niche dans les détails (ou était-ce le diable ?). Tout a été pensé, calculé, soupesé pour bien faire comprendre au chercheur en goguette qu’ici, en Rez-de-jardin, on s’écrase, on ne rigole plus.

 

Double escalator grand format de descente en enfer, en fer et béton (tissages métalliques au-dessus de ta tête et parois grises sur tes flancs, tu t’enfonces dans les entrailles du savoir).

 

Pointage obligatoire au tourniquet d’accueil, sous peine d’équarrissage par les Cerbères d’entrée, les Gardiens des Places Assises.

 

Cloître infini et vitré, s’enroulant sur un Eden à jamais interdit aux pauvres chercheurs pécheurs que nous sommes, et dans lequel, innocents, gambadaient, il y a quelques temps encore, des lapins de garenne (l’enquête sur leur disparition se poursuit, merci de nous communiquer toute information pertinente ici).

 

Chercher sa place, la trouver, travailler, fatigué. Un ptit pipi ? Pas de problème. Se munir de sa carte électronique, d’une gourde et de bonnes chaussures de marche, c'est parti pour un trek de dix-huit minutes trente, en route pour la vespasienne la plus proche, là-bas, tout là-bas, tout au fond de la tour. Avec un peu de chance, tu auras bien choisi ton quart d’heure et tu trouveras porte close, nettoyage vespéral oblige. Tu t’en retourneras, torturé, humilié, mais convaincu (en un seul mot) de la puissance et du mystère de ton dieu d'abstinence.

 

Ton grand architecte BnF, Bienfaisant numen Fastueux, s’amuse avec toi, pantin, il te trimballe. De Tour des Lois en Tour des Nombres, de Tour des Temps en Tour des Lettres…you are my North, my South, mon entrée Ouest…Dominique sait que tu souffres, oui, mais c'est pour ton bien et pour le salut du monde. Grâce à lui, demain, un nouvel ouvrage relié (ta thèse terminée, peut-être, ou ton livre érudit) viendra nourrir les rayonnages de Ses tours-livres, monuments entr'ouverts qui s’élèvent vers le ciel, là-haut ; qui s'élèvent vers Lui.

 

Alléluia, haut les coeurs, créons ensemble incontinent, purs saints d'esprit et sans toilettes, et saluons ensemble le Perrault, notre architecte extra-terrestre.

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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 12:44

Aujourd'hui à la BnF...

 

Rien, c'est dimanche.

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